6. Troisième Mizukage
Le Troisième Mizukage demeure l’une des figures les plus énigmatiques de l’histoire de Kirigakure. Contrairement à d’autres chefs légendaires de la Brume, il existe peu de sources officielles ou de témoignages directs décrivant ses capacités, ses techniques ou son caractère. En raison de ce manque d’informations, beaucoup de spéculations circulent parmi les fans et les érudits du monde shinobi. Certains estiment que, du fait de sa position de Mizukage, il était nécessairement un ninja d’exception ayant à la fois une parfaite maîtrise de l’Art du Suiton et un sens stratégique développé. D’autres avancent qu’il aurait hérité de techniques secrètes liées à une lignée occulte de Kirigakure, bien que rien ne soit confirmé. Puisqu’il est difficile de mesurer avec précision son niveau par rapport aux Mizukages ultérieurs, il est généralement placé en queue de classement lorsqu’on évalue la puissance brute ou l’impact historique de chaque Kage de la Brume.
Le Troisième Mizukage aurait officié à une époque marquée par de nombreux conflits régionaux, possiblement entre la Deuxième et la Troisième Grande Guerre Ninja, période pendant laquelle les villages cachés consolidaient leurs forces et cherchaient à étendre leur influence. Les rares documents qui évoquent sa gouvernance laissent entendre qu’il était un dirigeant plutôt conservateur, se focalisant sur la défense du territoire et la protection des secrets de Kirigakure. On raconte qu’il aurait soutenu la formation et le renforcement de l’élite des Sept Épéistes de la Brume, sans toutefois jouir de la même notoriété que ses prédécesseurs ou successeurs plus flamboyants. Le fait qu’il ne soit pas mentionné dans de grandes batailles ou événements majeurs tend à suggérer qu’il n’a pas marqué l’histoire au même degré que certains autres Mizukages. Par conséquent, malgré un certain respect dû à son rang et à ses compétences, on le classe généralement en dernière position lorsque l’on établit une hiérarchie de la puissance des différents Mizukages. Son héritage, bien qu’important pour la continuité de Kirigakure, est moins influent que celui des figures plus connues qui se sont succédé à la tête du village.
5. Premier Mizukage
Le Premier Mizukage, fondateur de la lignée des chefs de Kirigakure, a joué un rôle pivot dans l’émergence du Village de la Brume en tant que puissance militaire et politique. À l’instar des autres Premiers Kage (tels que Hashirama Senju pour Konoha ou le Premier Raikage pour Kumo), il est généralement reconnu pour avoir rassemblé les clans les plus influents et les plus redoutables de l’archipel environnant afin de créer un village uni. Cette tâche se révéla ardue, car les guerres de clans faisaient rage et les rivalités étaient particulièrement intenses dans la région où se trouve Kirigakure, réputée pour ses traditions de combat et son exigence d’excellence martiale. Le Premier Mizukage aurait fait preuve d’une combinaison rare de diplomatie, de force et de ruse pour convaincre les différents clans de s’unir sous une seule bannière, établissant ainsi les fondations du futur “Village de la Brume Sanglante”.
Malgré son rôle déterminant dans la fondation du village, l’absence d’informations précises sur ses prouesses en combat pur le place derrière des Mizukages plus célèbres et mieux documentés. Son héritage se trouve dans l’institution même qu’il a bâtie et les bases qu’il a jetées pour l’organisation de Kirigakure : l’Académie ninja, les premières structures administratives, ainsi que l’entraînement spécialisé axé sur la maîtrise du Suiton. On suppose que le Premier Mizukage possédait une affinité de haut niveau pour les techniques aqueuses, caractéristique commune à de nombreux ninjas de la Brume, mais nul ne sait s’il disposait d’une quelconque technique héréditaire ou d’une capacité unique comme la Vaporisation ou la Manipulation de l’Eau. Il aurait néanmoins dû survivre à de nombreuses menaces internes et externes pour maintenir la cohésion du village, ce qui prouve un certain degré de force et d’ingéniosité. Cependant, en termes de puissance destructrice ou d’influence personnelle sur l’histoire du monde shinobi, il est souvent surpassé par ses successeurs, dont les faits d’armes et les profils ont été bien plus médiatisés. La place qu’il occupe dans l’histoire est celle du bâtisseur, et même si son empreinte dans la mémoire collective de Kiri reste forte, on lui attribue rarement le même niveau de force pure qu’à d’autres Mizukages légendaires.
4. Chôjûrô (Sixième Mizukage)
Chôjûrô, devenu le Sixième Mizukage après la Quatrième Grande Guerre Ninja, est un shinobi talentueux issu de la génération suivante, celle qui a hérité des bouleversements et des réformes amorcés par Mei Terumi (la Cinquième Mizukage). D’abord membre des célèbres Sept Épéistes de la Brume, il manie l’épée Hiramekarei, une arme redoutable capable de canaliser du chakra pour former diverses lames ou projections d’énergie. S’il semble timide et peu sûr de lui au départ, Chôjûrô démontre un potentiel considérable et finit par se hisser au rang de dirigeant de Kirigakure. Son accession au pouvoir symbolise la transition du village vers une ère de paix relative et de collaboration accrue avec les autres nations. Toutefois, on pourrait dire que cette situation pacifique limite également l’opportunité pour Chôjûrô de faire étalage de ses talents sur le champ de bataille, contrairement à ses prédécesseurs qui ont tous été confrontés à des conflits majeurs.
Sur le plan des compétences, Chôjûrô se démarque par sa capacité à utiliser Hiramekarei de façon aussi bien défensive qu’offensive. Cette épée permet de stocker et de redistribuer du chakra, créant ainsi des attaques surprises ou amplifiées. Il est aussi réputé pour ses aptitudes en Suiton, quoique moins spectaculaires que celles d’autres Mizukages comme Mei Terumi. Son style de combat combine précision et adaptabilité, comme en témoigne sa performance lors de la Coalition Shinobi contre l’Alliance d’Obito Uchiha et Madara Uchiha. Malgré tout, sa nature réservée et son manque d’expérience au moment de sa nomination en font un Mizukage moins intimidant que des figures historiques comme Gengetsu Hôzuki ou le redoutable Yagura Karatachi. Il a toutefois prouvé sa valeur en veillant à la sécurité du village lors de menaces plus subtiles, comme les tensions internes vues dans l’ère post-guerre ou les incidents survenus durant l’époque Boruto. De fait, il est souvent considéré comme un leader efficace et un guerrier compétent, mais il n’a pas encore l’aura mythique et la puissance incontestable que l’on attribue à certains de ses prédécesseurs. Néanmoins, son évolution personnelle, passant du jeune épéiste timide au chef respecté de Kirigakure, démontre sa détermination et sa capacité à gérer des situations critiques, ce qui fait de lui un Mizukage digne de respect.
3. Mei Terumi (Cinquième Mizukage)
Mei Terumi, la Cinquième Mizukage, a hérité d’un village dont la réputation souffrait encore du surnom de “Brume Sanglante” et des atrocités commises sous le mandat de Yagura. Son objectif majeur, au-delà de protéger Kirigakure, était de réformer le village, d’améliorer les relations avec les autres grandes nations et de mettre fin à la longue tradition de violence qui avait entaché la réputation de Kiri. Sur le plan diplomatique, Mei se montra très habile, nouant rapidement des liens avec les autres Kage lors des sommets visant à discuter de l’alliance anti-Akatsuki. Elle fut l’une des voix principales lors du Conseil des Cinq Kage et joua un rôle clé dans la coordination de la réponse internationale face à la menace que représentaient Akatsuki et la Quatrième Grande Guerre Ninja.
En matière de combat, Mei Terumi est particulièrement redoutée grâce à ses deux Kekkei Genkai : la Libération de la Vapeur (Futton) et la Libération de la Corrosion (Yôton), qui lui permettent respectivement de manipuler l’acidité et la lave. Sa technique de Brouillard Acide est capable de faire fondre la plupart des substances, et sa Maîtrise de la Lave produit des jets de lave ardente susceptibles de percer des défenses robustes. Combinées à ses impressionnantes techniques Suiton, ces capacités font d’elle une adversaire très dangereuse en un contre un, mais aussi en combat de groupe, car elle peut neutraliser un champ de bataille tout entier à l’aide de ses brumes corrosives. Pendant la Quatrième Grande Guerre Ninja, Mei a démontré sa compétence en tenant tête à des adversaires très puissants, comme Madara Uchiha réanimé, dans un effort collectif avec les autres Kage. Cependant, face à l’ultra-puissance de Madara, même les combinaisons les plus élaborées de Mei avec les autres Kage se sont avérées insuffisantes, soulignant qu’elle se situe un cran en dessous des plus grands monstres de puissance de l’univers shinobi. Néanmoins, il est indéniable qu’elle compte parmi les Mizukages les plus compétents, alliant force brute et finesse stratégique. Sa détermination et son sens de la justice ont permis d’orienter Kirigakure vers une nouvelle ère de paix et de réconciliation. Sur un plan purement offensif, sa combinaison unique de Kekkei Genkai la hisse au-dessus de nombreux autres Kage, mais elle est légèrement dépassée par des Mizukages plus légendaires ou possédant une puissance exceptionnelle liée à un Bijû ou une technique invincible.
2. Gengetsu Hôzuki (Deuxième Mizukage)
Gengetsu Hôzuki, le Deuxième Mizukage, est un ninja qui a marqué à jamais l’histoire de Kirigakure par son charisme, sa puissance et son style de combat atypique. Issu du célèbre clan Hôzuki, il maîtrisait la technique de liquéfaction de son corps, qui lui permettait d’éviter nombre d’attaques physiques et de se faufiler aisément dans les failles de la défense ennemie. Cependant, c’est surtout son invocation du gigantesque Palourde et la création de l’illusion qui lui valait une réputation redoutable. En effet, il pouvait générer un mirage si réaliste qu’il rendait sa localisation impossible, obligeant ses adversaires à gaspiller un temps précieux pour différencier le vrai du faux. Cette spécialité en illusions complexes, alliée à l’aspect humoristique et excentrique de Gengetsu, en a fait l’un des personnages les plus marquants de l’époque.
En dehors de ses illusions, Gengetsu disposait d’une technique absolument dévastatrice : le Jôki Bôi (le « Clone de Vapeur »), consistant en un clone explosif utilisant la vapeur et la chaleur pour décupler son énergie jusqu’à la détonation. Chaque fois qu’il explosait, le clone se reformait aussitôt, créant une boucle d’attaques quasi incessantes. Durant la Quatrième Grande Guerre Ninja, alors qu’il était réincarné par la technique de l’Edo Tensei, Gengetsu a tenu tête aux forces alliées, ne pouvant être scellé qu’après un plan ingénieux de leurs stratèges. Il est d’ailleurs reconnu qu’il a entretenu une rivalité amicale avec le Deuxième Tsuchikage, Mû, et que tous deux possédaient un niveau de puissance exceptionnel, capable d’ébranler des armées entières. Il convient de noter que Gengetsu combinait son grand sens de l’humour avec une volonté de perpétuer la notoriété de Kirigakure sur le champ de bataille. Il restait convaincu que la surprise et la ruse étaient aussi importantes que la force brute. Il aurait également influencé l’entraînement des générations suivantes dans la mesure où ses méthodes encourageaient la créativité et l’adaptation. Si l’on compare Gengetsu à Mei Terumi ou à Chôjûrô, on constate qu’il occupe une place plus élevée grâce à ses prouesses démontrées contre des adversaires variés et sa capacité à presque neutraliser à lui seul plusieurs unités de shinobi expérimentés. Même si son règne n’a pas laissé autant de traces sur la politique internationale que celui de Mei, son impact au combat est tel qu’il est indiscutablement l’un des plus puissants Mizukages jamais apparus.
1. Yagura Karatachi (Quatrième Mizukage)
Yagura Karatachi, le Quatrième Mizukage, se distingue d’emblée par sa rare capacité à maîtriser pleinement un Bijû : il était le Jinchûriki de Sanbi (la Tortue à Trois Queues) et, selon plusieurs sources, il en avait un contrôle presque parfait. Cette symbiose avec Sanbi lui conférait une réserve colossale de chakra, un pouvoir de régénération accru et la possibilité de déclencher des formes de Bijû plus ou moins complètes lors des combats. Parmi les Kage de l’histoire, peu ont réussi à gérer un démon à queues avec autant de succès. Killer Bee (Jinchûriki de Hachibi) à Kumo et Naruto Uzumaki (Jinchûriki de Kyûbi) à Konoha sont d’autres exemples célèbres, mais Yagura se situe parmi les très rares Mizukages à pouvoir revendiquer un tel exploit, ce qui le place d’emblée dans une catégorie à part.
Sur le plan politique, Yagura est toutefois un personnage controversé. Il est réputé pour avoir dirigé Kirigakure d’une main de fer, plongeant le village dans une ère connue sous le nom de “Brume Sanglante”. Les examens de sélection des genin se caractérisaient alors par des duels à mort entre les étudiants, créant un climat de terreur et de violence qui a façonné une génération entière de shinobi. Cependant, il subsiste de sérieux doutes quant à sa responsabilité directe dans cette dérive brutale. De multiples rumeurs laissent entendre qu’il aurait été manipulé par un genjutsu particulièrement puissant, possiblement celui d’Obito Uchiha, dans le but de déstabiliser Kirigakure et de l’affaiblir face aux machinations de l’Akatsuki. Cette hypothèse, confirmée en partie dans certaines sources, suggère que Yagura n’agissait pas toujours de son plein gré et qu’il ne mérite peut-être pas l’intégralité de l’opprobre qui pèse sur lui.
Malgré tout, d’un point de vue purement martial, Yagura est redoutable. Lorsqu’il déploie la force de Sanbi, il peut engloutir et noyer des armées entières, créer des barrières protectrices, et son style de combat au corps-à-corps, aidé par une solide maîtrise du Suiton, lui permet de porter des frappes dévastatrices. Il est également en mesure de fusionner partiellement avec le Bijû, acquérant alors une carapace de tortue et une force physique surhumaine. Cette combinaison de techniques fait de lui un adversaire extrêmement difficile à vaincre, même pour des ninjas de haut niveau. De plus, son aura intimidante et son statut de Jinchûriki achevé ont contribué à installer une atmosphère de crainte et de soumission au sein de Kirigakure, renforçant encore sa réputation de Mizukage impitoyable. Sur une échelle de pure puissance, Yagura occupe aisément la tête du classement des Mizukages : il surpasse l’incroyable Gengetsu Hôzuki par la puissance brute de son Bijû et son contrôle exceptionnel. Bien que Gengetsu puisse rivaliser en termes de ruse et de capacités uniques, la force démesurée d’un démon à queues parfaitement maîtrisé donne à Yagura un avantage considérable dans la majorité des scénarios de combat.
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