#1 – Kisame Hoshigaki
Kisame Hoshigaki est souvent considéré comme le plus puissant des Sept Épéistes de la Brume. Son apparence caractéristique de « requin » et sa renommée au sein de l’Akatsuki témoignent de ses capacités physiques et de son endurance hors du commun. Kisame manie Samehada, l’épée vivante qui se nourrit du chakra de ses adversaires. Cette lame est unique : contrairement aux autres épées, elle possède des écailles acérées en lieu et place d’un tranchant traditionnel. Samehada peut absorber les réserves de chakra d’un ninja, ce qui affaiblit considérablement l’ennemi tout en redonnant de la vitalité à Kisame. De plus, l’épée choisit son porteur et peut rejeter un utilisateur si elle ne l’apprécie pas, faisant de Kisame l’un des rares ninjas capables de maîtriser entièrement sa puissance.
La force de Kisame réside non seulement dans sa maîtrise de Samehada, mais aussi dans son affinité Suiton (l’Élément de l’Eau). Il est capable de générer d’immenses quantités d’eau, créant des champs de bataille favorables à ses techniques aquatiques. Cette affinité lui permet de combattre dans des conditions optimales, transformant l’environnement à son avantage. Kisame est si redoutable qu’on le surnomme « Bijû sans queue », car son niveau de chakra est considéré comme presque illimité. Il peut fusionner avec Samehada pour prendre une forme hybride lui permettant de respirer sous l’eau et d’augmenter encore sa puissance destructrice.
Sa participation à l’organisation criminelle Akatsuki lui a permis d’affronter et de combattre plusieurs ninjas de très haut niveau, dont des Jinchûriki. Son duel contre Killer Bee est emblématique : Kisame met en difficulté un hôte de démon à queues, exploit qui témoigne de sa force exceptionnelle. Même après son départ de Kirigakure et son allégeance à l’Akatsuki, il conserve son statut emblématique d’Épéiste de la Brume, et il est souvent perçu comme la plus grande menace émanant de ce groupe historique.
De plus, Kisame fait preuve d’une résistance mentale non négligeable, se montrant fidèle à son code et prêt à se sacrifier pour la cause qu’il défend. Il possède une capacité de régénération puissante, car Samehada est en mesure de soigner ses blessures en aspirant le chakra ambiant ou celui de l’adversaire. Cette polyvalence fait de lui un ninja pratiquement inarrêtable dans un combat prolongé. Lorsque l’on considère sa force pure, son endurance, sa stratégie de combat, son expérience et sa synergie parfaite avec Samehada, Kisame s’impose logiquement comme le plus puissant des Sept Épéistes de la Brume.
#2 – Mangetsu Hôzuki
Mangetsu Hôzuki, membre du célèbre clan Hôzuki de Kirigakure, occupe facilement l’une des premières places dans ce classement. Considéré comme un génie, Mangetsu est le frère aîné de Suigetsu Hôzuki et possède une maîtrise quasi parfaite de l’art du maniement d’épées. La légende raconte qu’il était capable d’utiliser chacune des sept lames légendaires, ce qui constitue un exploit presque inégalé dans l’histoire du village. Il a montré une affinité pour les techniques Suiton (Élément de l’Eau), notamment la « Technique de liquéfaction » typique du clan Hôzuki, lui permettant de transformer son corps en eau et d’échapper ainsi à de nombreuses attaques.
L’une des raisons principales de la réputation de Mangetsu est son incroyable versatilité : on dit qu’il a étudié en profondeur les spécificités, les forces et les faiblesses de chaque épée légendaire, passant d’une lame à l’autre en fonction de la situation de combat. Cette adaptabilité lui conférait un avantage stratégique important, car il savait exploiter pleinement le potentiel de chaque arme. Il avait notamment recours à la fameuse épée Hiramekarei, capable de concentrer et de projeter le chakra en une multitude de formes, ou encore à l’épée Kubikiribôchô, réputée pour son pouvoir de régénération grâce au fer contenu dans le sang des adversaires.
Son talent ne se limitait pas aux épées : Mangetsu maîtrisait également des techniques de suiton offensives et défensives, servant à piéger ou immobiliser ses adversaires. Combiné avec sa capacité à liquéfier son corps, cela faisait de lui un adversaire extrêmement difficile à frapper ou à blesser, sauf par des techniques capables d’atteindre un état plus subtil que la simple consistance de l’eau. Son style de combat reposait sur la rapidité, l’agilité et la surprise, n’hésitant pas à tirer profit de l’environnement pour prendre le dessus sur ses ennemis.
Au-delà de ses prouesses martiales, Mangetsu a grandi dans une époque trouble de Kirigakure, ce qui l’a poussé à se perfectionner sans relâche. Il est mort jeune, sans avoir pleinement réalisé tout son potentiel, mais sa légende persiste au sein du village. Lorsqu’il est réincarné durant la Quatrième Grande Guerre Ninja, il démontre à nouveau une puissance et une maîtrise impressionnantes des épées légendaires. Cette performance renforce l’idée qu’il aurait pu surpasser la plupart de ses pairs s’il avait pu survivre plus longtemps et perfectionner ses capacités. Même post-mortem, il conserve sa réputation d’être un épéiste de renom, redouté pour ses dons multiples et son intelligence tactique hors norme.
#3 – Chôjûrô
Chôjûrô est le plus jeune membre confirmé des Sept Épéistes de la Brume parmi la génération plus récente de Kirigakure. Bien qu’il semble réservé et timide au début, il va progressivement prouver sa valeur. Manieur de l’épée Hiramekarei, il démontre un contrôle très précis de son chakra, qu’il peut concentrer dans la lame pour créer diverses attaques massives ou projectiles de chakra. Cette arme a la particularité de stocker et de modeler le chakra à volonté. Avec le temps, Chôjûrô a acquis une aisance remarquable, jusqu’à pouvoir générer des lames additionnelles à partir de l’épée elle-même, infligeant ainsi des attaques particulièrement difficiles à prévoir.
Sa progression est en grande partie due à son mentorat par la Cinquième Mizukage, Mei Terumî, qui perçoit rapidement le potentiel de Chôjûrô et l’encourage à surmonter sa réserve naturelle. Au cours des arcs narratifs, il devient un atout majeur pour la protection de son village. Pendant la Quatrième Grande Guerre Ninja, il combat avec détermination, protégeant la Mizukage et agissant en tant que soldat de premier plan de l’Alliance Shinobi. Les actes de bravoure de Chôjûrô durant la guerre incluent des combats contre les épéistes réincarnés et d’autres menaces d’ampleur considérable.
Avec l’expérience accumulée, Chôjûrô parvient à se hisser au rang de Sixième Mizukage dans la période suivant la guerre, prouvant ainsi ses compétences en combat et son leadership. Son accession à ce poste est la reconnaissance ultime de sa force et de sa détermination. Il est notamment salué pour sa technique d’épée irréprochable et sa capacité à manier Hiramekarei de manière subtile et puissante. Il est important de noter que le potentiel de Chôjûrô croît significativement avec le temps : déjà très compétent étant plus jeune, il atteint de nouveaux sommets en tant que Mizukage, assurant la pérennité des traditions de Kiri.
Contrairement à certains de ses prédécesseurs au tempérament plus cruel, Chôjûrô est un ninja bienveillant qui cherche à stabiliser la politique de Kirigakure. Il incarne un modèle plus juste et plus équitable, ce qui ne l’empêche pas d’être impitoyable lorsqu’il s’agit de protéger son village. Sa renommée est désormais indiscutable : en tant que descendant spirituel des Sept Épéistes, il reste l’un des plus puissants épéistes de l’Histoire de la Brume, capable d’exploiter pleinement le pouvoir unique d’Hiramekarei.
#4 – Zabuza Momochi
Zabuza Momochi est l’un des Épéistes les plus iconiques introduits tôt dans la série Naruto. Surnommé le « Démon de la Brume », il se distingue par sa férocité au combat et son tempérament froid. Il manie la terrible Kubikiribôchô, une lame massive capable de se régénérer en absorbant le fer contenu dans le sang de ses victimes. Bien que cette propriété lui permette de maintenir son épée en parfait état, Zabuza mise surtout sur sa technique de Silent Killing (Assassinat Silencieux). Il utilise de denses brouillards pour priver l’ennemi de sa visibilité et attaquer de manière furtive.
Zabuza est également un stratège aguerri : son entraînement particulier au sein des forces de Kiri repose sur la dissimulation, l’exécution et des méthodes brutales. En effet, Kirigakure était autrefois connu pour son « Examen de fin » sanglant où les apprentis ninjas devaient s’entretuer. Cette formation impitoyable explique le mental d’acier de Zabuza et son aptitude à travailler en duo avec Haku, un jeune ninja qu’il avait recueilli et formé. Les deux combattent ensemble de manière complémentaire, Zabuza bénéficiant souvent du soutien de techniques de Hyôton (Glace) de la part de Haku pour piéger l’adversaire.
Le duo Zabuza-Haku est rapidement devenu célèbre pour la puissance de l’assassinat silencieux de Zabuza et l’extrême rapidité de Haku. Zabuza s’est engagé dans des missions de mercenaire après avoir échoué à renverser le système de Kirigakure. Au cours de l’intrigue, il affronte l’équipe 7 de Konoha composée de Kakashi, Naruto, Sasuke et Sakura. Son affrontement contre Kakashi, le ninja copieur, reste un des combats les plus marquants de la première partie de la série, démontrant que Zabuza était un shinobi expérimenté capable de mettre en difficulté un jônin chevronné.
Malgré son échec, Zabuza a marqué les esprits comme un Épéiste dont la cruauté et la détermination n’avaient d’égales que ses capacités martiales et stratégiques. Son lien avec Haku a également montré un côté plus humain, révélant qu’il pouvait faire preuve de compassion. Lorsqu’il est réincarné durant la Quatrième Grande Guerre Ninja, il démontre à nouveau la dangerosité de son style d’assassinat. Son héritage demeure l’un des plus influents dans l’univers de Naruto, et il est souvent cité comme l’un des Épéistes les plus redoutables de son ère.
#5 – Jûzô Biwa
Jûzô Biwa est moins connu que d’autres épéistes tels que Zabuza ou Kisame, car il apparaît surtout dans des épisodes et œuvres dérivés. Néanmoins, sa place est notable dans l’histoire de Kirigakure et au sein des Sept Épéistes de la Brume. Au départ, Jûzô manie l’épée Kubikiribôchô avant que celle-ci n’échoie plus tard à Zabuza. Il est réputé pour sa froideur et son professionnalisme en mission, n’hésitant pas à tuer sans l’ombre d’un remord.
La force de Jûzô se manifeste particulièrement dans son style de combat orienté vers l’offensive. Il utilise la taille imposante de Kubikiribôchô pour porter des coups dévastateurs, tout en s’appuyant sur des techniques d’Eau pour contrôler le terrain. Contrairement à Kisame qui s’appuie sur une fusion avec Samehada, ou Zabuza qui privilégie l’assassinat silencieux, Jûzô préfère engager frontalement ses adversaires. Il n’a pas peur d’imposer sa volonté par la puissance brute, cherchant souvent à briser la garde ennemie d’un seul coup. Son tempérament impitoyable se manifeste aussi dans sa relation avec le village de Kiri, qu’il quitte pour mener une vie de ninja renégat.
On le voit également rejoindre l’Akatsuki pendant un certain temps, où il fait équipe avec Itachi Uchiha. Leur collaboration, aussi inhabituelle que redoutable, souligne la force individuelle de Jûzô, sachant qu’Itachi ne tolérait guère les partenaires inutiles. Toutefois, Jûzô trouvera la mort lors d’une mission, après un affrontement extrêmement périlleux. Même si sa durée de présence à l’écran ou dans le manga demeure limitée, ses faits d’armes et l’ampleur de sa réputation dans les milieux clandestins démontrent qu’il fut bel et bien un Épéiste accompli, capable de rivaliser avec des shinobis de très haut rang.
La figure de Jûzô Biwa reste enveloppée d’une aura de mystère, renforcée par le fait qu’il a laissé peu de traces dans l’histoire officielle de Kirigakure. Cependant, son statut d’Épéiste de la Brume est incontesté, et certains le considèrent comme l’un des plus dangereux combattants de sa génération. Son histoire illustre bien la dureté et la complexité de la vie de ces épéistes légendaires, parfois amenés à quitter leur village pour poursuivre leurs propres intérêts.
#6 – Fuguki Suikazan
Fuguki Suikazan est un Épéiste de la Brume particulièrement imposant par sa stature et sa carrure. Il était autrefois le détenteur de Samehada, bien avant que l’épée n’arrive entre les mains de Kisame Hoshigaki. Fuguki, en tant que jônin de Kiri, était réputé pour sa puissance brute et son énorme quantité de chakra. Cependant, c’est Kisame qui finira par hériter de Samehada, possiblement à la suite d’une trahison ou d’un affrontement, ce qui confère à Fuguki une histoire intrigante.
Le rôle de Fuguki dans la formation des futurs épéistes est particulièrement notable : il était notamment le supérieur de Kisame, signifiant qu’il était à l’origine un mentor pour ce dernier. Durant la période où il officiait, Fuguki encourageait l’usage de la force et du secret, parfaitement en ligne avec la réputation sanguinaire de Kirigakure à l’époque. Sa force principale résidait dans sa capacité à manier Samehada, une lame exigeante qui nécessite un flux de chakra important pour être domptée. Tout comme Kisame, Fuguki était capable de recouvrer ses forces en combat en absorbant le chakra ennemi via l’épée.
Malgré son statut élevé et sa grande force, Fuguki a fini par être surpassé par Kisame, qui s’est emparé de Samehada. Les circonstances précises de cet événement varient selon les versions et ne sont pas totalement explicites dans le manga principal, mais l’idée générale est qu’un conflit interne a éclaté, menant à l’ascension de Kisame et à la chute de Fuguki. Néanmoins, il reste l’un des Sept Épéistes historiques et fait office de légende au sein du village.
Après sa mort, Fuguki est réincarné pendant la Quatrième Grande Guerre Ninja pour combattre aux côtés d’autres épéistes célèbres ressuscités. Son physique imposant et sa maîtrise des jutsu d’Eau le rendent difficile à affronter, même si sa puissance réelle semble moindre par rapport à Kisame. Son cas montre toutefois combien la hiérarchie au sein des Épéistes peut être renversée lorsque la convoitise et la trahison s’en mêlent. Fuguki demeure un symbole d’une époque plus brutale à Kiri, où seuls les plus féroces parvenaient à survivre.
#7 – Jinpachi Munashi
Jinpachi Munashi est l’un des Sept Épéistes réincarnés pendant la Quatrième Grande Guerre Ninja. Il manie l’épée Shibuki, appelée aussi « la bombe éclaboussante ». Cette arme atypique se présente comme une épée enveloppée de parchemins explosifs, permettant à Jinpachi de provoquer des explosions répétées à chaque coup porté. L’usage du feu et de la détonation nécessite un timing précis, car la moindre erreur dans la manipulation du parchemin peut se retourner contre l’utilisateur.
En dépit de ce risque, Jinpachi fait preuve d’une précision chirurgicale dans le maniement de Shibuki. Il exploite souvent des attaques surprise, profitant de l’effet de souffle pour déstabiliser l’adversaire et l’achever dans la foulée. Il est réputé pour son tempérament sadique et son goût pour la destruction, se réjouissant de l’impact psychologique des explosions sur ses ennemis. Cette approche du combat est d’autant plus terrifiante qu’il peut user de la Brume pour masquer ses mouvements et dissimuler l’armement explosif.
Sur le plan des compétences ninjas, Jinpachi est un utilisateur compétent des jutsu de base de Kiri, maîtrisant notamment des techniques Suiton défensives pour se protéger des répliques de ses propres explosions. Il s’avère relativement agile et rapide, sachant se repositionner pour exploiter au mieux le potentiel destructeur de Shibuki. Les parchemins explosifs lui donnent aussi la possibilité de piéger une zone, rendant la fuite compliquée pour ses cibles.
Lors de la guerre, il combat aux côtés de ses anciens compagnons réanimés, formant un groupe extrêmement dangereux à cause de la variété de leurs épées respectives. Jinpachi, avec sa lame explosive, constitue une menace particulièrement sérieuse pour les unités d’infanterie et les formations groupées. Bien qu’il ne soit pas le plus redoutable sur le plan de la force brute ou du volume de chakra, ses techniques de bombardement à répétition et sa cruauté notoire font de lui un épéiste très dangereux. Sa mort prématurée dans son existence originelle l’a empêché de se hisser plus haut dans la hiérarchie, mais il reste néanmoins un épéiste de premier plan.
#8 – Kuriarare Kushimaru
Kuriarare Kushimaru est le manieur de l’épée Nuibari, connue sous le nom d’« épée couture ». Cette lame fine et longue se termine par un chas d’aiguille, auquel est relié un fil de métal. L’arme permet à Kushimaru de transpercer plusieurs adversaires à la fois et de les coudre littéralement les uns aux autres. Son style de combat est particulièrement macabre : il enchaîne ses cibles à l’aide du fil métallique, créant parfois des « compositions » entières de corps avant de les achever.
La force de Kuriarare réside dans sa précision chirurgicale : il est capable de viser des points vitaux et de contrôler la trajectoire de Nuibari avec une dextérité hors du commun. Sa rapidité d’exécution lui permet d’engager plusieurs ennemis sans leur laisser le temps de réagir. Cet Épéiste est réputé pour son caractère sadique et son plaisir à faire souffrir ses adversaires. Son lien de coopération avec Jinpachi Munashi (l’épéiste de Shibuki) pendant la Quatrième Grande Guerre Ninja montre à quel point leur duo peut se révéler mortel : pendant que Jinpachi bombarde la zone, Kushimaru profite de la confusion pour transpercer un grand nombre d’adversaires.
Comme la plupart des Épéistes de la Brume, Kuriarare maîtrise également diverses techniques de Suiton, utiles pour modifier le terrain de combat ou couvrir sa position. Son niveau de chakra est moyen, mais sa capacité à tuer en silence et à orchestrer des attaques synchronisées le rend redoutable. De plus, l’impact psychologique de son style – coudre ses adversaires encore vivants – renforce son aura effrayante.
Si Kuriarare n’est pas nécessairement le plus imposant ni le plus endurant, sa technique Nuibari est sans pareille en termes de finesse et de cruauté. Son sens aigu de la mise en scène et sa vitesse font de lui un ninja très difficile à contrer pour un adversaire peu préparé. Comme d’autres membres, il a trouvé la mort prématurément, mais reste un modèle de précision et de sadisme dans l’histoire des Sept Épéistes.
#9 – Ameyuri Ringo
Ameyuri Ringo est une Épéiste de la Brume maniant les épées Kiba, souvent décrites comme les « épées de la foudre ». Ces lames jumelles ont la particularité d’être hautement conductrices, permettant à l’utilisateur de canaliser des éclairs à travers elles. Cette capacité se traduit par une augmentation considérable de la puissance de coupe, doublée de la possibilité de lancer des éclairs à moyenne portée. Ameyuri, de son vivant, était réputée pour sa grande vitesse et sa capacité à surprendre ses adversaires avec des attaques foudroyantes.
Son style de combat repose sur une combinaison de techniques Raiton (Élément de la Foudre) et de stratégies rapides et offensives. Les épées Kiba rendent le combat dynamique, car elles offrent un avantage aussi bien en mêlée que pour des frappes à distance. Ameyuri profite généralement de la Brume pour masquer son approche, puis frappe avec une précision létale. Son tempérament, décrit comme farouche et déterminé, fait d’elle une kunoichi redoutable qui ne recule pas face à la difficulté.
Malgré son potentiel, Ameyuri est décédée très tôt, victime d’une maladie incurable. Cette fin prématurée a empêché son développement à long terme, mais elle a laissé derrière elle l’image d’une épéiste extrêmement douée. Durant la Quatrième Grande Guerre Ninja, elle est brièvement réanimée, ce qui permet aux spectateurs de constater à quel point ses techniques à base de foudre sont explosives et dangereuses. Les épées Kiba restent, encore de nos jours, l’une des armes les plus redoutables du lot, car la maîtrise du Raiton procure un net avantage offensif.
En définitive, si Ameyuri n’a pas eu l’occasion d’accumuler des faits d’armes aussi importants que certains de ses confrères, elle n’en demeure pas moins une guerrière d’exception, capable de jouer un rôle clé dans un combat de grande envergure. Sa mort précoce a certainement privé Kirigakure d’une figure qui aurait pu marquer encore plus son époque.
#10 – Raiga Kurosuki
Raiga Kurosuki est un personnage plus présent dans certains fillers de l’anime et dans d’autres sources parallèles du monde de Naruto. Bien qu’il soit parfois considéré comme un membre officieux des Sept Épéistes de la Brume, certaines versions l’intègrent néanmoins au groupe. Raiga manie également deux épées capables de générer et de conduire la foudre. Ces épées, parfois décrites comme proches des épées Kiba, lui permettent de lancer des décharges électriques à répétition sur ses cibles.
Au sein des épisodes qui le mettent en scène, Raiga se montre cruel et instable émotionnellement, infligeant la mort de façon arbitraire. Il possède une certaine affinité avec l’Élément Foudre et un talent pour les combats rapprochés. Par ailleurs, il fait appel à des techniques d’enterrement et de foudre combinées, se servant du terrain pour surprendre ses adversaires. Dans l’œuvre originale, Raiga est rarement mentionné, ce qui rend son statut dans la chronologie officielle ambigu.
Cependant, si l’on se fie aux sources qui le considèrent comme un Épéiste de la Brume, sa force brute reste en deçà de celle de légendes telles que Kisame, Zabuza ou Chôjûrô. Son esprit instable et son manque de rigueur tactique le desservent souvent, bien que sa puissance d’attaque reste notable. Il adopte un style de combat explosif, misant sur la force des éclairs et l’effet de choc pour désorienter l’adversaire.
Malgré tout, Raiga témoigne de la pluralité des Épéistes : certains membres ou ex-membres empruntent des chemins détournés, parfois criminels, pour assouvir leurs envies de puissance ou leur soif de sang. Raiga incarne un profil instable et imprévisible, qui lui vaut néanmoins la réputation de tueur sans pitié. Son influence sur l’histoire principale reste marginale, mais il demeure une figure à part dans l’histoire – officielle ou non – de Kirigakure.
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