1. Juubi (Dix Queues)
Le Juubi, ou Démon à Dix Queues, est la plus puissante entité de tout l’univers de Naruto. Il est la source de tout le chakra bijû et son existence remonte à des temps immémoriaux. Le Juubi est en réalité la fusion de Kaguya Ôtsutsuki et de l’Arbre Divin, ce qui fait de lui la forme primordiale de l’énergie qui façonne le monde. Son chakra semble illimité, et ses capacités dépassent largement celles des autres Bijû. L’apparence du Juubi évolue en fonction de son degré de régénération et de fusion avec différents protagonistes. Dans l’histoire, il apparaît notamment lors de la Quatrième Grande Guerre Ninja, lorsque Madara Uchiwa et Obito Uchiwa tentent de l’utiliser pour plonger le monde dans l’Illusion Infinie (Mugen Tsukuyomi).
La férocité du Juubi se manifeste par une force physique colossale et des attaques à grande échelle, comme le légendaire « Bijû Dama » (Sphère de Bête à Queue) qu’il peut lancer sous diverses formes. De plus, le Juubi peut émettre des vagues de chakra capables de décimer des armées entières. Son intelligence est discutée, car il ne s’agit pas d’un démon traditionnel avec une personnalité développée : il est plutôt un concentré d’énergie destructrice et primitive, même si Kaguya finit par utiliser sa forme pour revenir sur le champ de bataille. Dans l’optique du scénario, il représente la menace ultime, capable de remodeler la réalité, de générer d’immenses catastrophes naturelles et de surpasser la plupart des techniques ninja. C’est cette nature quasi-divine qui lui confère le rang de créature la plus puissante de l’univers Naruto.
Pourtant, il est important de noter que le Juubi n’est véritablement complet que lorsqu’il a réabsorbé tous les autres Bijû, ou leurs fragments de chakra. Sous sa forme initiale, il reste déjà un adversaire terrifiant, pouvant manipuler l’environnement à travers la transformation de l’Arbre Divin. Lorsqu’il fusionne pleinement, il atteint une forme dévastatrice difficile à contenir même pour les plus grands ninjas de l’Alliance Shinobi. Cette lutte contre le Juubi constitue un point culminant du manga et de l’anime, illustrant la nécessité d’une coopération absolue pour parvenir à vaincre cette entité. À l’issue de ces événements, le chakra du Juubi est en partie scellé pour empêcher tout retour de la calamité. Néanmoins, son influence demeure le pivot central autour duquel tout l’arc narratif s’articule, soulignant l’importance capitale de son pouvoir.
2. Kurama (Kyûbi à Neuf Queues)
Kurama, souvent appelé Kyûbi, est le plus célèbre des Bijû, en grande partie grâce à son lien étroit avec le protagoniste principal, Naruto Uzumaki. Avec ses neuf queues et sa personnalité fougueuse, Kurama est réputé pour être doté d’une réserve de chakra extrêmement vaste. Dès les premières minutes de l’anime, on découvre le rôle central de ce démon, scellé dans Naruto peu après sa naissance. Kurama se distingue par sa colère, son orgueil et un certain mépris pour les humains, hérité de siècles de conflits et de manipulations. Toutefois, au fil de l’histoire, sa relation avec Naruto évolue, passant de la méfiance la plus totale à une véritable collaboration basée sur la confiance.
Les techniques de Kurama incluent la création de redoutables Bijû Dama, des ondes de choc et une capacité à booster considérablement les aptitudes physiques de son hôte. Lorsqu’un Jinchûriki parvient à coopérer harmonieusement avec Kurama, il peut accéder au Mode Chakra de Kyûbi, une forme qui confère une vitesse, une force et une endurance spectaculaires. On le voit notamment lors de la Quatrième Grande Guerre Ninja, où Naruto partage même son chakra avec l’ensemble de l’Alliance Shinobi, un exploit unique démontrant la magnitude de l’énergie de Kurama. Sur le plan de la personnalité, Kurama évolue également en un allié qui soutient Naruto, allant jusqu’à unir ses efforts avec l’autre moitié de lui-même (scellée antérieurement dans Minato). Cette solidarité inédite marque un tournant décisif dans la saga, soulignant la puissance potentielle d’une coopération homme-démon.
Au-delà de la simple force brute, Kurama est également un symbole de la dualité entre la haine et la rédemption. Son histoire avec Naruto illustre à quel point la volonté d’un individu peut transformer une entité considérée comme foncièrement maléfique. Kurama, autrefois aveuglé par sa propre rancœur, devient une arme de protection pour Konoha et le monde shinobi. Sa puissance demeure l’une des plus imposantes, même si elle reste légèrement inférieure au Juubi. Sur le plan scénaristique, Kurama reste indissociable du message central de la série : la compréhension mutuelle et la persévérance peuvent venir à bout des haines les plus tenaces, offrant la possibilité de transcender toutes les limites de pouvoir.
3. Gyûki (Hachibi à Huit Queues)
Gyûki, également connu sous le nom de Hachibi, est le Bijû à Huit Queues. Cette gigantesque créature céphalopode ressemble à un taureau à queues de pieuvre. Historiquement, Gyûki a été scellé à plusieurs reprises à Kumo (le Village Caché des Nuages), et son hôte le plus marquant est Killer Bee. Ce dernier entretient avec lui une complicité presque fraternelle. Doté d’un tempérament rude et farouche, Gyûki n’hésite pas à employer la force pour se faire respecter. Sa force pure est considérable : on le voit déployer une puissance physique hors norme, capable de rivaliser avec celle de Kyûbi dans certains cas.
Au combat, Gyûki affiche des techniques de zone particulièrement dévastatrices, notamment son Bijû Dama, ainsi qu’une utilisation massive de ses tentacules pour immobiliser ou écraser ses adversaires. Mais la véritable raison pour laquelle Gyûki est perçu comme l’un des plus puissants Démons à Queues tient également à la maîtrise quasi parfaite que Killer Bee possède de son chakra. Le duo est capable d’improviser des stratégies et des combinaisons à la volée, fusionnant le talent musical et la personnalité excentrique de Bee avec l’énergie brute de Hachibi. À travers cette entente remarquable, l’hôte peut même puiser directement dans le chakra de Gyûki pour effectuer des techniques uniques, comme la « Version 2 » ou la transformation complète en Hachibi. Cette symbiose est l’exemple par excellence d’une relation équilibrée entre un Bijû et son Jinchûriki, ce qui confère au tandem une redoutable réputation au sein du monde shinobi.
Sur le plan de la personnalité, Gyûki est souvent pragmatique, parfois sévère, mais demeure loyal vis-à-vis de Bee. Il a appris à apprécier l’humour décalé de son hôte et agit comme une voix de la raison, mettant en garde ce dernier contre l’excès de confiance ou la témérité. Contrairement à certains Bijû plus hostiles, Gyûki s’avère relativement coopératif une fois qu’il a reconnu la valeur de son partenaire. Cet équilibre rend Hachibi particulièrement dangereux, car la puissante créature n’est pas freinée par un conflit interne ; elle soutient son Jinchûriki et concentre ses attaques avec une efficacité maximale. C’est pourquoi Gyûki conserve la réputation d’être le deuxième Bijû le plus dévastateur après Kurama, et ce rang élevé lui vaut une place cruciale au sein des grands conflits de l’histoire de Naruto.
4. Chômei (Nanabi à Sept Queues)
Chômei, également connu sous le nom de Nanabi ou du démon à Sept Queues, prend la forme d’un coléoptère géant mêlant des caractéristiques de scarabée et de coccinelle. Son apparence est plus colorée et légère, voire presque joyeuse, comparée à celle des autres Bijû plus sombres ou bestiaux. Historiquement, Chômei a été scellé dans Fû, une kunoichi du Village Caché de Taki (Takigakure). Peu d’informations officielles circulent sur ce Bijû, mais on sait que son caractère est relativement pacifique, voire amical, surtout quand il interagit avec un Jinchûriki bienveillant comme Fû.
Sur le plan de la force, Chômei n’atteint peut-être pas la dévastation brute de Kurama ou de Gyûki, mais il dispose d’aptitudes uniques basées sur le vol, la diffusion de poudre d’insecte et la manipulation de ses ailes pour déclencher des rafales de vent tranchantes. De plus, sa capacité à se déplacer librement dans les airs lui octroie un avantage stratégique considérable : rares sont les Bijû capables de combattre efficacement dans une dimension aérienne. Fû et Chômei développent une relation harmonieuse, guidée par l’optimisme et la joie. Cette entente se reflète dans une approche du combat qui privilégie la rapidité, la maniabilité et des assauts combinés de type sensoriel. Leur fusion illustre un autre modèle possible de collaboration Bijû-Jinchûriki, où l’échange et le respect mutuel priment sur la contrainte.
Malgré un tempérament moins belliqueux, Chômei demeure un Bijû puissant, capable de déployer des Bijû Dama en combat, ainsi que d’autres offensives à base de chakra pur. Le fait qu’il soit relativement moins agressif ne le rend pas plus faible pour autant : lors de la Quatrième Grande Guerre Ninja, il contribue activement à l’effort général et démontre que sa flexibilité aérienne peut surprendre les adversaires les plus redoutables. Son classsement reflète un équilibre entre sa force brute, moins élevée que celle des Bijû à plus grand nombre de queues, et ses capacités de vol et de soutien tactique qui lui confèrent une valeur stratégique parfois sous-estimée. De ce fait, Nanabi s’inscrit pleinement dans la hiérarchie des démons à queues comme un atout redoutable qui brille davantage lorsque la situation exige de la finesse et de la manœuvrabilité.
5. Saiken (Rokubi à Six Queues)
Saiken, le démon à Six Queues, se présente sous la forme d’une gigantesque limace blanchâtre et visqueuse. Il était scellé dans Utakata, un shinobi déserteur de Kiri (le Village Caché de la Brume). L’un des traits distinctifs de Saiken est sa faculté à produire une substance corrosive et toxique, ainsi qu’à manipuler divers types de liquide à haute pression. Cette limace, de par sa nature, est également associée à des thématiques de régénération et de résilience, reflétées dans la capacité de soigner ou de protéger partiellement son hôte.
Bien qu’il ne dispose pas d’une puissance destructrice aussi spectaculaire que Kurama ou Gyûki, Saiken peut surprendre ses adversaires en inondant le champ de bataille d’une substance acide difficile à contrer, forçant ainsi l’ennemi à se repositionner ou à user de techniques de défense spécialisées. Dans l’histoire, Utakata ne parvient pas à atteindre le même niveau de symbiose que Killer Bee ou Naruto avec leurs Bijû respectifs, en partie à cause de son passé douloureux et de ses relations conflictuelles avec son maître. Cette disharmonie affecte l’utilisation du pouvoir de Saiken et limite son potentiel global. Néanmoins, lorsqu’il se libère ou agit de son propre chef, Rokubi est en mesure de tenir tête à plusieurs adversaires grâce à son chakra massif et à sa dangerosité toxique.
La personnalité de Saiken, bien qu’elle soit moins explorée que celles de Kurama ou de Gyûki, laisse entrevoir un tempérament réservé, voire neutre. Il ne semble pas animé par une haine profonde envers les humains, contrairement à Shukaku ou Kurama dans leurs phases les plus sombres, mais il demeure malgré tout sur ses gardes. Sur le plan purement stratégique, un utilisateur avisé du pouvoir de Saiken pourrait concevoir des attaques de zone basées sur la corrosion et la limitation de mouvement, ce qui peut s’avérer redoutable en terrain fermé. C’est cette potentialité qui fait de Saiken un Bijû de milieu de classement, équilibré entre une force loin d’être négligeable et une agressivité moins marquée que certains de ses congénères.
6. Kokuô (Gobi à Cinq Queues)
Kokuô, souvent appelé le démon à Cinq Queues (Gobi), est une créature qui combine l’allure d’un cheval et d’un dauphin, arborant cinq imposantes cornes sur sa tête. Il est traditionnellement scellé à Iwa ou dans des territoires environnants, même si dans la série, il apparaît comme étant lié à Han, un ninja du Village Caché d’Iwa. Kokuô possède une personnalité taciturne et calme, se caractérisant par un refus relatif de s’impliquer dans les affaires humaines. Son pouvoir distinctif tourne autour de la manipulation de la pression et de la vapeur, qui lui confère une force physique extrêmement élevée.
Lors d’un affrontement, Kokuô peut intensifier la pression de la vapeur à l’intérieur de son corps, décuplant sa vitesse et sa puissance d’impact, ce qui lui permet d’asséner des coups redoutables. Ce type de technique est visible quand Han utilise son armure de vapeur pour porter des assauts d’une violence inouïe. Sur le plan stratégique, la capacité de Kokuô à générer de fortes pressions de vapeur se révèle utile pour prendre de vitesse des adversaires, briser des défenses solides, ou encore provoquer des explosions contrôlées à bout portant. Toutefois, il lui manque la dimension polyvalente de Gyûki ou la force colossale de Kurama, ce qui justifie un rang intermédiaire dans ce classement.
Malgré son comportement réservé, Kokuô fait preuve de respect envers ceux qui cherchent une entente sincère. Cette neutralité le distingue d’autres Bijû fortement animés par des émotions négatives. Bien qu’il n’ait pas un rôle majeur dans la saga, sa contribution lors de la Quatrième Grande Guerre Ninja demeure significative, puisqu’il se joint temporairement aux autres Bijû pour lutter contre l’emprise de l’Akatsuki et de l’ennemi ultime. Sa présence montre qu’un Bijû peut être extrêmement dangereux sans forcément se livrer à des effusions de rage ou de violence aveugle. La gestion du pouvoir de Kokuô exige néanmoins une très bonne connaissance des principes de pression et de contrôle du chakra, faute de quoi l’utilisateur risque de se blesser lui-même en essayant d’exploiter son potentiel.
7. Son Gokû (Yonbi à Quatre Queues)
Son Gokû, surnommé le démon à Quatre Queues, revêt la forme d’un gigantesque singe rouge à la ressemblance frappante avec un roi-singe légendaire. Sur le plan mythologique, son nom et son apparence rappellent directement le personnage de Sun Wukong du folklore chinois. Dans l’univers de Naruto, Son Gokû est scellé dans Roshi, un ninja du Village Caché d’Iwa, et se spécialise dans l’utilisation combinée des techniques de Terre et de Feu pour créer du « Yôton » (l’Élément Lave). Cette faculté en fait un combattant redoutable, capable de générer des attaques de lave incandescentes, ajoutant une dimension brûlante et étouffante à ses assauts.
Son Gokû possède une personnalité fière, voire arrogante, et n’apprécie guère être sous-estimé par les humains. Son entêtement provient en partie de son passé conflictuel : il a été pourchassé, craint et manipulé, tout comme ses semblables. Dans la série, son point de vue fait écho à celui de Kurama, bien que Son Gokû ne cultive pas la même rancune viscérale. Il garde toutefois une méfiance vis-à-vis des shinobis qui cherchent à exploiter sa force. Lorsqu’il fusionne avec son Jinchûriki, Son Gokû peut lui conférer un contrôle relatif du Yôton, permettant de modeler la lave sous différentes formes offensives ou défensives. Cette versatilité le rend dangereux dans les combats à moyenne et courte distance.
Cependant, Son Gokû ne dispose pas d’une vitesse ou d’une puissance de frappe aussi extrême que Gyûki ou Kurama. Son avantage réside plutôt dans l’effet destructeur et prolongé du magma, capable de détruire des surfaces entières et de repousser même des assauts groupés. Par ailleurs, Son Gokû fait partie de ces Bijû qui finissent par développer une forme de respect pour leur hôte lorsque celui-ci s’efforce de comprendre leur nature et de les traiter comme des entités conscientes, et non comme de simples réservoirs de chakra. Bien qu’il ne soit pas parmi les plus haut placés dans la hiérarchie de puissance, Son Gokû demeure un adversaire redoutable dans tout combat prolongé, car la lave peut maintenir une pression constante sur l’ennemi, tout en limitant ses possibilités de mouvement.
8. Isobu (Sanbi à Trois Queues)
Isobu, aussi appelé le démon à Trois Queues, prend la forme d’une tortue gigantesque dotée d’un unique œil sur le front et de trois queues en forme de nageoires. Scellé autrefois dans Yagura, le quatrième Mizukage de Kiri, Isobu possède des affinités maritimes et aquatiques remarquables. Son habitat de prédilection étant les lacs profonds ou l’océan, il peut aisément se mouvoir sous l’eau et y disparaître pour échapper à ses adversaires. En surface, Isobu compte surtout sur une défense solide, protégée par sa carapace robuste, ainsi que sur ses pinces et sa force physique pour infliger des coups lourds.
La puissance de Sanbi se traduit par sa capacité à générer des vagues de chakra sous forme de Bijû Dama, mais aussi par la potentialité de manipuler l’eau environnante. Certains récits affirment qu’il peut également créer des illusions aquatiques ou déstabiliser la perception de ses ennemis, bien que cela demeure partiellement spéculatif dans le canon. Durant la période où il était scellé dans Yagura, Isobu a gagné la réputation d’être l’un des Bijû les mieux contrôlés, car Yagura parvenait à mobiliser ses pouvoirs sans trop de friction psychologique. Cependant, la manipulation politique et les tensions internes de Kiri ont fini par précipiter la perte de Sanbi.
Comparé à Gyûki ou Kurama, la force brute d’Isobu est moindre, et son aptitude à combattre en terrain découvert est handicapée par sa préférence pour le milieu aquatique. Malgré tout, si Isobu se trouve dans son élément, il est capable de submerger ses adversaires, de les piéger dans des tourbillons d’eau et de déployer une défense quasi impénétrable grâce à sa carapace. Il se situe donc dans la partie inférieure du classement, mais reste loin d’être négligeable. La collaboration avec un Jinchûriki adepte des techniques d’eau peut s’avérer particulièrement redoutable, car elle supprime le principal point faible d’Isobu, à savoir son manque de mobilité sur la terre ferme.
9. Matatabi (Nibi à Deux Queues)
Matatabi, communément nommée Nibi, est une créature féline gigantesque composée de flammes bleutées. Scellée autrefois dans la kunoichi Yugito Nii de Kumo, Matatabi se distingue par son agilité et par la nature ignée de son chakra. La silhouette de ce démon évoque un chat aux courbes allongées, presque translucides, imprégné d’une essence ardente pouvant incinérer ses cibles. Contrairement à d’autres Bijû plus massifs et lourds, Matatabi mise sur la vitesse et les attaques de type feu pour dominer ses adversaires. Yugito, particulièrement douée dans le maniement de ce pouvoir, a su combiner sa propre expertise de ninja avec les capacités de Nibi, afin de concevoir des offensives fulgurantes.
En termes de personnalité, Matatabi n’apparaît pas comme la plus hostile des créatures. Certaines représentations la montrent même obéissante et relativement stable. Son niveau de puissance, toutefois, ne rivalise pas avec les ténors du classement : son Bijû Dama, bien que destructeur, est d’une envergure plus limitée. Matatabi s’appuie avant tout sur une extrême agilité et sur l’effet de ses flammes bleues capables de brûler intensément, rendant difficile l’approche directe d’un ennemi inexpérimenté. Comme pour Chômei, une bonne entente Jinchûriki-Bijû peut permettre un contrôle plus fin de ces flammes, ouvrant la voie à des tactiques de diversion ou d’attaque éclair, plutôt qu’à un affrontement frontal.
Même si Matatabi se range parmi les Bijû moins imposants en termes de force brute, elle reste assez puissante pour vaincre aisément des adversaires ordinaires. En outre, son aspect furtif la rend dangereuse lorsqu’il est question d’infiltration ou de combats rapides. Cependant, sa réserve de chakra est moindre que celle des Bijû à plus haut nombre de queues, et elle peut se trouver en difficulté face à des entités comme Gyûki ou Kurama dans un duel prolongé. Cela justifie son classement en tant que deuxième démon le moins puissant, bien qu’elle conserve des atouts inestimables pour quiconque sait exploiter pleinement la rapidité et la chaleur destructrice du feu.
10. Shukaku (Ichibi à Une Queue)
Shukaku, le démon à Une Queue, est souvent perçu comme le plus faible des Bijû en termes de force globale et de volume de chakra. Son apparence évoque un gigantesque raton-laveur ou un tanuki, fait de sable et pourvu d’inscriptions étranges sur son corps. Originellement scellé dans Gaara, Shukaku est réputé pour son tempérament instable et violent, fruit de sa longue histoire d’errance et de crainte de la part des ninjas. Pendant l’enfance de Gaara, Shukaku se manifeste à travers des accès d’agressivité, influençant lourdement la psychologie déjà tourmentée du jeune garçon.
Malgré sa position de dernier dans ce classement, Shukaku n’est pas dénué de ressources. Il maîtrise à la perfection le sable, au point de pouvoir ériger des défenses quasi impénétrables ou transformer le champ de bataille en un véritable piège mouvant. Les capacités de Shukaku incluent l’envoi de projectiles de sable à grande vitesse et l’usage d’un « Bouclier de Sable » quasi automatique. Il peut également insuffler son chakra dans le sable pour créer des illusions ou pour renforcer la solidité de ses attaques. Dans l’arc narratif, Shukaku se montre terriblement dangereux lorsqu’il prend le contrôle de Gaara, menaçant la survie de son entourage et nourrissant la cruauté du jeune ninja.
Progressivement, cependant, le lien entre Gaara et Shukaku évolue. Après l’Examen Chûnin et plusieurs confrontations, Gaara parvient à comprendre et à canaliser la rage de Shukaku, même si la créature reste difficile à amadouer. Au fil de la série, on constate que Shukaku soutient occasionnellement Gaara, notamment durant la Quatrième Grande Guerre Ninja, où il fait front commun contre une menace plus grande. Son potentiel destructeur n’est donc pas négligeable, mais demeure inférieur à celui des autres Bijû dotés d’un nombre de queues plus élevé. Sa maîtrise du sable le rend toutefois unique et extrêmement dangereux dans des environnements désertiques ou sur des terrains faciles à saturer en particules minérales.
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